Maîtrise Fédérale

Le koelreuteria paniculata

4 janvier 2020
Le koelreuteria paniculata

Origine

C’est un arbre qui porte un nom à « dormir debout » ! C’est pourtant un arbre qui ne manque pas d’atouts !
On l’appelle plus communément « le savonnier de Chine » ou « arbre à pluie d’or ». Il est originaire de l’est de l’Asie, présent surtout au Japon et au nord de la Chine. Il se développe en zone ouverte, généralement sur des sols pauvres. Il s’est cependant acclimaté dans plusieurs régions dont la latitude lui correspond comme dans le Connecticut.

Description

C’est un arbre de taille modérée, mais de croissance rapide, de l’ordre de 50 cm par an. C’est un arbre caduc. Son feuillage est composé de feuilles profondément dentées à l’image de fougères. Ce feuillage est des plus attractif : lorsqu’il est jeune, il débourre dans une délicate teinte rose-orangé qui vire, en automne, au jaune beurre ou à l’orange avant de tomber.

Le koelreuteria paniculata

Entretien

L’arbre à pluie d’or est assez facile à transplanter et à cultiver en terre argileuse mais humidifiée. Son enracinement est relativement superficiel. Il est considéré comme une espèce citadine car il supporte la pollution et offre un ombrage agréable en été. Il demande une exposition ensoleillée et devient, à la longue, résistant à la sécheresse. Sa hauteur peut atteindre 10m. comme sa largeur. Il exhale un parfum agréable. Ses saisons préférées sont printemps, été et automne. Mais, attention, Il peut devenir fragile au gel (-10°). Un inconvénient majeur : c’est sa faible longévité.


Le koelreuteria paniculata

Particularité

Les koelreuteria sont riches en saponine (fruit et écorce). Ils sont utilisés en Asie pour faire un savon naturel d’où leur nom commun de savonnier. Cependant, l’espèce « paniculata » n’a pas de fruit charnu. Il est en revanche utilisé parfois pour produire des teintures noires ou jaunes.

Conclusion

Posséder un savonnier de Chine ou arbre à pluie d’or n’est-ce pas l’idéal, surtout en fin d’année lorsque les factures s’accumulent !

On a bien le droit de rêver, non ?



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